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Présence

Cellophane noir, barres de fer, poursuite, télémètre infrarouge, DMX, arduino/MaxMSP, caméra, écran, paire d'enceintes, silence.

Vues d’exposition au Palais des Arts - site de la Daurade, Toulouse, 2016

Après une nuit passée à enregistrer le bruit du silence de ce lieu, vidé de toute personne, cette installation a été pensée comme une expérience solitaire.

L’espace plongé dans le silence accueille le visiteur en le baignant d'une vive lumière projetée sur lui. Si la démarche de s’y confronter s’opère en avançant vers elle, celle-ci finira par réduire en intensité lumineuse jusqu’à disparaitre complètement.

 

Ce mouvement déclenche simultanément un son bruyant et assourdissant :
l’enregistrement du silence de cet espace même, préalablement enregistré est amplifié par des enceintes dissimulées.

Le schéma inverse se fait lors du retour du visiteur vers la sortie, marchant vers son ombre.
 

La cellophane, élément «bâtard», donne par ses reflets et vibrations dues aux sons, des lignes de fuites faussement statiques à l’espace.

Un écran, à l'extérieur de l'espace, retransmet en direct l'avancée du visiteur à travers un point de vue inatteignable, observable comme un phénomène fictif.

                                                                                                                                                                                        2016

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